Stages céramique raku

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Les techniques

Le Raku , "le bonheur dans le hasard". Le raku  est une technique développée au 16ème siècle au Japon. Il s’agit d’une cuisson rapide qui permettait au potier d’inviter ses amis, chacun cuisant son bol et l’inaugurait immédiatement pour la cérémonie traditionnelle du thé. Cette technique est importée en Occident dans les années 1910, par Bernard Leach . Vers les années 50, Paul Soldner et Hal Riegger, l'ont popularisé aux USA et fait évoluer hors des codes strictes de la tradition japonaise. Le raku déclenche un engouement des céramistes occidentaux  pour sa liberté d’expression et son caractère de pièce unique. Il y perd son coté spirituel et philosophique mais garde la magie de l'évolution  de chaque pièce lors du défournement.
Contrairement à une cuisson céramique classique qui comporte de lentes montées et descentes en température dans le four, une cuisson raku est courte. La pièce est rapidement montée  à la température de maturation de l'émail (en général de 900 à 1050°C en 1h30 environ) et sortie directement du four. Le choc thermique induit des rétractions différentes de l'émail et de la terre: des craquelures apparaissent dans la glaçure. La pièce, plongée dans un récipient contenant des matières organiques, y subit une post réduction. L'absence d'oxygène modifie les couleurs de l'émail, les oxydes métalliques s'irisent, le carbone dégagé par la combustion des matières organiques pénètre les craquelures de l'émail et  y dessine de subtils réseaux noirs. 
 
 
 
  
Le Raku nu est  une variante de la technique précédente. La pièce polie reçoit une couche d'engobe qui n'adhère pas au tesson, puis une couche d'émail.  Cet émail se détache du tesson après la réduction , ne laissant sur la pièce qu'une image de ses craquelures.
 
 
 La Terre sigillée: les terres polies, sigillées et enfumées  sont  des techniques qui nous viennent du fond des temps, utilisées par exemple sur les tessons archéologiques retrouvés dans de nombreuses fouilles gallo-romaines, ou  sur les poteries grecques avec leur décor rouge et noir. Ces techniques de terres polies survivent dans toutes les productions utilitaires actuelles d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie. C’est une poterie sans émail qui porte les traces du fer et du feu.